#Écrire_c_est_pour_les_autres

Normalement c’est un sujet sur lequel on ne devrait même pas débattre en 2019 mais les faits sont là. Ils y en a qui pensent encore qu’écrire est une habitude ou un mode de vie qui ne parle qu’à une certaine catégorie de personnes.

Eh oh non mais… What the ****?! Et puis quoi encore ?!

C’est un peu comme ceux qui pensent que le football c’est uniquement pour les mecs ou encore qu’un scientifique ou un(e) passionné(e) de sciences ne pas pas écrire de roman.

Faudrait déjà qu’on m’explique quelque chose, c’est quoi cette façon de penser? Ceux-là qui partagent ces pensées vous vivez dans quel siècle ? Parce qu’à un moment faudrait penser à évoluer.

   Déjà qu’écrire est la chose la plus simple et la plus magnifique qui soit.

    Écrire c’est transmettre ses émotions, sa vision du monde, ses idées.

    Écrire c’est apaiser les âmes en peine et parler pour ceux-là qui n’arrivent pas à faire entendre leur voix.

  Écrire c’est tout ça réuni et beaucoup plus à la fois.

   Ça ne demande pas d’avoir un quotient intellectuel élevé ou un gros compte en banque. Juste de la volonté et de la patience.

                       Tu veux écrire ?

   Et bien assieds-toi dans un coin prend un stylo et une feuille et enfin balance tout ce qui te passe dans la tête.

   C’est vrai qu’au début ça n’aura aucun sens, mais avec un peu de retouche et de temps ça ressemblera un peu plus à quelque chose. Sans oublier que plus tu écriras plus tu t’amélioreras.

   Et par chance, les choses ont tellement évoluer qu’on a plus besoin de se déplacer où de connaître grand monde pour être lu.

   Tu as les réseaux sociaux avec toi pour faire découvrir aux gens ce que tu fais et tout ceci sans avoir à débourser le moindre sou (bon peut-être bien pour la connexion internet mais ça c’est pas un problème tu te connectes déjà pour espionner les autres tous les jours non?!).

    Si comme moi tu rêves de devenir un jour un écrivain célèbre ( oui c’est vrai ça semble dingue et pourtant j’y crois) ou alors tu rêves de faire parti de ceux-là qu’on écoute, ou si tu veux tout simplement exprimer le fond de ta pensée, alors appliques-toi tous les jours que Dieu fait.


   Ne passe pas un jour sans écrire même si tu es occupé(e) et surtout lis beaucoup ( tu ne peux pas devenir un joueur célèbre si tu ne prends même pas la peine d’observer les autres joueurs).

    Encore un autre problème qui se vit partout; ceux-là qui veulent écrire sans jamais lire. Je ne dis pas que c’est impossible mais si tout le monde se met à faire pareil…

    À écrire sans jamais ouvrir de livre ou sans jamais lire ce que les autres font, qui le fera?

Qui lira ce que vous écrivez vous et à quoi ça servira encore d’écrire si personne n’est là pour vous lire?

  Finalement on se retrouvera dans un monde constitué d’écrivains mais sans aucun lecteurs.
Voici pourquoi ceux qui écrivent doivent aussi être ceux qui lisent le plus.

   Je crois bien que ça donnera un peu d’équilibre à la chose et on évoluera un peu plus vite de cette manière (en lisant ce que les autres écrivent tout en étant lu à son tour).

  On créera ainsi une chaîne où chacun apporte quelque chose à l’autre et apprend également de l’autre.

  Pour en revenir sur la question de #écrire_c_est_pour_les_autres dans le contexte où lire est l’une des premières étapes pour écrire, certains me diront que parfois la volonté ne suffit pas.
 
   Déjà que  les bibliothèques se font rares (pour ceux qui vivent au Cameroun comme moi) et qu’en plus même quand on finit par tomber sur une bibliothèque il faut avoir l’argent qui va avec pour l’abonnement mensuel ou annuel.

    Balivernes… conneries !!! Des excuses qui ne pardonnent à personne: l’abandon et la paresse.

    Tout est possible pour celui qui veut et qui se donne à fond. Moi déjà, j’ai toujours habité dans des quartiers où il n’y avait pas de bibliothèque, ni d’espace consacré à la littérature. Mais je n’ai pas laissé ce vide m’affaiblir ou couper mon envie de lire, j’ai trouvé la plus grande bibliothèque du monde accessible à tous à n’importe quelle heure <<#INTERNET>>. C’est ainsi que j’ai pu lire sans interruption même si je dois avouer que trouver de bons livres n’est pas aisé non plus.

   Les plus instructifs ou les plus passionnants sont toujours chers et ils demandent d’avoir un compte en banque pour pouvoir les acheter en ligne, ce qui n’est pas à la porté de tout le monde. Ceux qui comme moi qui ne peuvent compter que sur leur compte #Orange_money ou #mobile_money pour ceux qui vivent au Cameroun bien-sûr et même jusque là la somme qui y figure ne suffit même jamais.

   Mais par chance il y a des sites très intéressant qui proposent de bons livres et qui offrent un bon espace où « les écrivains en herbe » peuvent se retrouver et échanger.

   C’est pareil pour ceux qui comme moi souhaiteraient être édité après avoir terminé leur livre.

Je vous parlerai de ces sites la prochaine fois pour ceux ( Oula je crois bien que j’ai écrit le mot  »ceux » un peu trop souvent . Et puis merde je continue) qui ne les connaissent pas encore, je crois que vous pourriez vous y plaire.

   Alors pour résumer, écrire n’est pas aussi compliqué qu’on le croit, c’est quelque chose qui ne nécessite rien d’autre que la #volonté de faire entendre sa voix. Et si vous voulez vous lancer là dedans, lisez aussi beaucoup, c’est comme ça que vous apprendrez plus sur le sujet et que vous trouverez votre style.

   Sur ce passez une bonne soirée et n’oubliez pas les efforts sont toujours récompensés, même si ça prend parfois beaucoup de temps.

Une dernière chose (AVIS AUX SIGNALEURS) désolé si je me suis montré grossier par moment.

@NousAuSingulier

Les p’tits défis du dimanche soir

Je suis en retard c’est vrai, mais je ne voulais pas rater l’occasion de participer à un jeu que je découvre à peine et qui me plaît déjà.

Pour le cette fois c’est un  » atelier d’écriture  » avec pour thème : (une histoire avec la première phrase qui commence ainsi: <<je dois pousser de toutes mes forces pour ouvrir la porte coulissante en bois>>).

Voici la mienne…

Je dois pousser de toutes mes forces pour ouvrir la porte coulissante en bois. C’est la seule option qui me reste si je veux revoir la lumière du jour. Si je veux connaître de nouveau le goût de la liberté. Si je veux revoir un jour mes parents.

La journée avait bien commencé pourtant.

C’était une journée porte ouverte au lycée et il y avait plusieurs activités prévues à cet effet. Tous les élèves avaient fait de leur mieux pour préparer cette journée que nous avons attendu avec impatience toute l’année.

Passionnée de musique j’avais décidé d’interpréter une chanson avec deux de mes camarades : Monique et Lucas et nous étions sur le point de monter sur scène quand ils sont arrivés.

Armés de fusils et de machettes ils n’ont pas mis du temps avant de tenir tout le monde en « laisse ». Après nous avoir séparé en deux groupes, les filles d’un côté et les garçons de l’autre, ils nous ont embarqué dans des véhicules aussi horribles qu’eux même.

Ça doit faire plusieurs heures que la scène s’est déroulée et nous sommes enfermé là dans cette pièce sombre et humide. Avec pour seule issue de secours cette porte coulissante en bois qui semble aussi lourde qu’un éléphant. Nous ne savons pas ce qui se passe à l’extérieur mais ça ne signifie pas que nous n’avons aucune idée.

Chacun des évènements que nous avons vécu aujourd’hui nous rappelle d’horribles histoires, celles qu’on a entendu à la télé, celles que nos enseignants et nos parents nous interdisent de commenter

Le kidnapping de plusieurs enfants qui a eu lieu il y a de cela plusieurs mois et jusqu’à présent ces enfants n’ont jamais été retrouvé. Je crois bien que je commence à comprendre ce qui s’est passé ce jour-là et ce qu’ils ont vécu.

Mon Dieu qu’est-ce que j’ai peur, je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Papa, maman où êtes-vous ? J’ai besoin de votre aide…

#Le_dialogue

La divergence d’opinions est le premier palier qui conduit souvent au conflit.

Une vérité que nous refusons de voir depuis toujours. Un aveuglément volontaire qui est et a toujours été la principale source de nos problèmes.

L’Homme a cette fâcheuse habitude de ne voir en l’autre que ses défauts, une matérialisation même d’une vision du monde totalement bâclée.

L’échange et le dialogue ont été relégué au second plan, donnant plus de place et de pouvoir à la violence et à tous les autres concepts synonymes de terreur et de destruction...

Que ça soit durant notre enfance entre frères et sœurs ou entre amis, épouser l’opinion de l’autre nous a toujours semblé difficile voir impossible.

Ou encore dans notre vie de couple où nos différences jouent le rôle de guide vers la séparation qui conduit souvent à des rencunes. Une réalité que Jean Dutourd exprime très bien quand il écrit :<<dialogue de couple. Elle: je me sens si seule!… Lui: moi pas assez.>>.

Jusqu’ici, mon argumentation laisse à croire que l’absence de dialogue reste quelque chose de gérable qui n’affecte qu’un nombre réduit de personnes. Étant donné que la mésentente entre les membres d’une même famille ou dans un couple n’a pas de réelles répercussions dans la vie d’une communauté toute entière.

C’est plutôt au stade suivant que les choses se compliquent, bien-sûr je ne sous-estime en aucun cas les problèmes familiaux ou de couple mais quand l’incompréhension et les oppositions avec l’autre deviennent le souffre douleur de toute une communauté les choses prennent une toute autre dimension.

À partir de ce moment les conséquences atteignent des proportions exponentielles à l’échelle régionale voir nationale et dans les cas les plus extrêmes internationale.

La haine, le racisme, la xénophobie, l’exclusion sociale, les crises identitaires, le conflit nord-sud (riche pauvre) entrent alors en scène et le mot dialogue qui passait pour une banalité devient le messie de tous ceux qui souhaitent mettre fin à ces maux, tous ceux qui rêvent de justice, de liberté, et de paix (dans un cadre général je dirais bien tout le monde mais nous savons bien que c’est pas le cas).

Malgré tout même avec la meilleure des volontés le dialogue ne serait rien sans la compréhension. S’assoir sur une même table pour mettre fin tous ensemble aux inégalités est en soi une bonne chose qui accompagnée à la compréhension de son prochain serait encore meilleure.

C’est peut-être ça la solution ultime à tous nos problèmes la compréhension et l’acceptation des différences des autres dans un dialogue ouvert à tous et sincère.

@NousAuSingulier

Écouter, comprendre, échanger, dialoguer…

Écrire

La première  question qu’on me pose à chaque fois c’est pourquoi ?


Pourquoi tu fais ça? Pourquoi tu écris ?


C’est parce que tu t’ennuies ? 

C’est parce que tu n’as personne dans ta vie?

Ou encore c’est pour plaire à quelqu’un?

Et à chaque fois j’ai du mal à leur répondre, parce que je me dis souvent qu’ils ne comprendraient pas.
Quoi que je leur dise ça ne changera rien à leur vie ou à leur façon de voir la mienne.

Et je me rends dès à présent compte que j’ai eu tors de penser ainsi. J’ai eu tors de me renfermer sur moi-même, de croire qu’écrire est synonyme de solitude.

J’ai eu tors d’avoir honte de m’assumer en tant que jeune poète ou jeune écrivain.
J’ai eu tors de ne pas croire à la force des mots et au pouvoir des écrits d’un stylo sur une feuille.

En faite écrire c’est beaucoup plus qu’un être humain assis seul et grifonnant quelques petits textes sur un bout de papier.


Écrire c’est beaucoup plus qu’exprimer ses sentiments, de dire ce qu’on ressent, de crier au monde notre douleur ou notre peine.

Écrire c’est beaucoup plus qu’une suite de mots, de ponctuations, de paragraphes ou de strophes, ou encore de pages.

Écrire c’est beaucoup plus que tout ça réuni.

Écrire c’est donner une voix au genre humain.
Écrire c’est unifier des communautés vivants dans des lieux différents, partageant des traditions différentes et des idées différentes.

Écrire c’est réconforter les cœurs blessés, écrire c’est apporter de l’amour et de l’espoir là où il n’y en avait plus.
Écrire c’est militer pour un monde meilleur, un futur beaucoup plus lumineux.

Écrire c’est refaire le monde, c’est lui donner un nouveau visage.
Écrire c’est partir en guerre contre tout ce qui nuit au genre humain et à mère nature.

La partie drôle et absurde dans tout ceci c’est qu’on arrive à accomplir toutes ces choses juste en étant assis dans un café, dans une bibliothèque, dans un campus, un parc, sur un trottoir, à l’angle d’une pièce, dans sa chambre avec pour seules armes un stylo et une feuille

N’ayez jamais honte d’écrire. C’est la plus belle chose qui soit!!!

Mes textes c’est tout ce qui me reste

#N_A_S